Zéro déforestation Équateur, São Tomé, Pérou et République Dominicaine

Kaoka sérieusement engagé contre la déforestation

Et si on s’accrochait aux arbres aussi fort qu’à notre tablette de chocolat préférée ? 🌳
Pourquoi il est urgent de stopper la déforestation? Parce que c’est un des leviers pour lutter contre le dérèglement climatique.

🌡🔥Le thermomètre s’affole (encore) dans certaines régions du monde, les rendant invivables.

Du producteur au consommateur, en passant par tous les opérateurs (fabricants, distributeurs, etc), c’est une responsabilité que nous devons tous partager. Chez Kaoka, nous portons la nôtre. Parce que nous avons fait le choix de construire nos propres filières de cacao, intégrant les organisations de producteurs dans notre fonctionnement, nous avons pu mettre en place des mesures et des actions pour lutter efficacement contre la déforestation.

 

 


 

1 min 30 pour comprendre pourquoi le cacao peut être responsable de déforestation et comment l’éviter


Pourquoi le chocolat peut-il être vecteur de déforestation ?

Avant toute chose, un peu de contexte, comment le chocolat peut-il être un vecteur de déforestation ?

Les principales causes de déforestation sont les activités minières, agricoles et forestières. À l’échelle mondiale, l’élevage et la production agricole sont responsables d’environ 80% de la déforestation.

Tout comme le soja ou l’huile de palme, le cacao a clairement été identifié comme contribuant à de la déforestation. Et pour rappel, le cacao est l’un des ingrédients principaux du chocolat.

Le cacao est concerné par la déforestation car il est cultivé dans des zones tropicales et dans des pays où les forêts étaient, jusqu’à présent, peu protégées. En parallèle, la demande croissante de chocolat provenant des pays occidentaux, a encouragé la dynamique d’abattage des parcelles de forêt pour y étendre des plantations de cacao.

On estime que le développement de la cacaoculture aurait entraîné la déforestation d’environ 2,5 millions d’hectares depuis le début des années 90, dans les 4 principaux pays producteurs en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Indonésie et au Nigéria.

Source : Certification du cacao et lutte contre le déforestation – CIRAD Février 2021

Cacao et front pionnier

Comme de nombreuses autres cultures, la cacaoculture  s’est développée sur une logique de front pionnier.

Schématisation front pionnier

Ce phénomène de conquête pionnière de la forêt tropicale est malheureusement aggravé par la baisse de productivité des plantations existantes et la faible rémunération des producteurs qui en découle.

C’est un cercle vicieux, car une fois la forêt coupée, les sols de ces terres mis à nu s’appauvrissent rapidement. Or, le sol est une réserve de ressources et de nutriments indispensable pour les arbres et leur développement. Dans un sol pauvre, les arbres s’épuisent et la plantation devient moins productive. Sans récoltes suffisantes, les producteurs se voient contraints d’étendre leurs zones de cultures sur les zones forestières. Et ainsi de suite, la forêt est dégradée ou abattue jusqu’à sa disparition complète.

La mise en place d’un règlement européen

Face à l’enjeu de la préservation des forêts dans la lutte contre le dérèglement climatique, l’Union Européenne a adopté un nouveau texte règlementaire qui interdira à partir de janvier 2025 la vente sur le marché européen des produits (cacao, café, palme, bois, boeuf, soja, caoutchouc) qui auraient causé le déboisement de forêts après le 31 décembre 2020.

 


 

Kaoka, le chocolat sérieusement engagé contre la déforestation

Un cacaoyer et des producteurs au Pérou

Chez Kaoka, nous traitons le sujet de la déforestation avec beaucoup de sérieux depuis de nombreuses années.

Nous savons que derrière le phénomène de déforestation se cache une nécessité économique : les forêts sont coupées pour permettre aux populations de cultiver et donc de bénéficier de revenus pour vivre.

Grace à notre structuration en filières de cacao intégrées, notre proximité avec les producteurs nous permet de prendre conscience des problématiques dans les pays producteurs beaucoup plus vite et beaucoup plus tôt. Notre particularité réside dans ce lien très fort qui nous unit avec les coopératives de producteurs. Nous travaillons exclusivement avec elles depuis plus de 20 ans. En intégrant les filières de cacao au cœur de notre fonctionnement, nous sommes en mesure d’échanger quotidiennement et de mettre en place des projets sur le long terme à leurs cotés.

Nous sommes convaincus que l’accompagnement des producteurs dans la pérennisation des plantations et de leurs récoltes est indispensable pour lutter contre la déforestation.

Conscients de l’enjeu autour du revenu du producteur, notre accompagnement inclut plusieurs garanties très fortes :

  • Achat de 100% de la récolte de cacao chaque année pour leur assurer un débouché pérenne,
  • Un prix d’achat du cacao supérieur à celui du marché,
  • Une augmentation de la productivité dans les parcelles existantes grâce à notre accompagnement dans la restauration des plantations (mise à disposition de plants de cacao sélectionnés pour leur productivité, mise à disposition de plants pour des cultures vivrières, formations techniques, suivis par nos équipes, etc).
Depuis 30 ans, Kaoka soutient les producteurs avec des garanties fortes.


Un projet de 8,97M€ pour un cacao zéro déforestation

En parallèle de cet accompagnement global, Kaoka mène d’autres projets pour instaurer des méthodes de culture du cacao durables pour préserver la biodiversité.

En 2021, nous avons signé un partenariat public-privé pour la conservation et la régénération des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la promotion de pratiques agricoles réellement durables au sein de filières cacao au Pérou, en Colombie et en Équateur.

3 personnes qui tiennent le document du projet signé

Avec le soutien du Fonds Français pour l’Environnement Mondial et des organismes de recherche en agroécologie, Kaoka souhaite démontrer l’efficacité de son modèle de culture en agroforesterie et sa capacité à être dupliqué.

➤ En savoir plus sur le projet de 8,97M€ pour un cacao zéro déforestation.

 


Comment Kaoka s’assure que ses filières de cacao ne sont pas responsables de déforestation ?

Pour pouvoir vous garantir que le cacao contenu dans nos chocolats n’est pas responsable de déforestation, Kaoka a élaboré un référentiel exigeant. Bien sûr, ce référentiel a été co-construit avec nos organisations partenaires de producteurs, avec le soutien d’organismes de recherche en agroécologie. Ce document constitue un système de garanties qui nous permet de contrôler différents points tout au long de la chaîne de production du cacao.

  • La maîtrise de la traçabilité

La collecte d’informations est un prérequis pour mettre en place une démarche « zéro déforestation ». Dans nos filières intégrées, tous nos partenaires producteurs sont clairement identifiés. Cette identification est indispensable pour les étapes qui vont suivre.

  • L’analyse des risques

Chaque pays ou chaque zone de production présente un contexte différent, avec des pratiques de culture propres. Chez Kaoka, avec l’accompagnement de chercheurs en agroécologie, nous avons étudié les risques dans toutes les zones dans lesquelles nous intervenons.

  • Un outil indispensable : l’exploitation des images satellites

Pour s’assurer que les plantations ne s’agrandissent pas, au détriment des zones forestières, nous avons choisi d’exploiter les images satellites.

Tout d’abord, les périmètres des bordures des parcelles de nos partenaires producteurs ont été délimités par des points GPS et digitalisés.

Comment Kaoka s’assure que les plantations de cacao n’empiètent pas sur les forêts

 

Dans un second temps, ces informations sont superposées à des images satellites mettant en évidence les zones forestières. L’analyse de ces images au fil des années nous permet de vérifier que les plantations ne s’agrandissent pas au détriment des forêts.

  • La mise en place de mesures d’atténuation

Rappelons que les petits producteurs avec lesquels nous travaillons sont propriétaires de leurs terres, qu’elles soient agricoles ou forestières. Ils peuvent donc les aménager comme bon leur semble, dans le respect de la règlementation locale en vigueur, bien sûr. C’est pourquoi la sensibilisation et la formation des producteurs sont au cœur de notre démarche « zéro déforestation ».

Grâce à des chercheurs en agroécologie, nous avons pu définir les zones à conserver en priorité. Nous avons pour ambition de signer des accords de conservation avec les producteurs. Nous travaillons actuellement sur les contreparties de ces accords. L’objectif de ces plans de gestion est de protéger et valoriser les forêts locales tout en limitant l’extension des terres agricoles.

Nos projets d’appui à l’agroforesterie, de restauration de la fertilité des sols et de restauration des zones déboisées sont d’autres leviers pour garantir un cacao qui préserve la forêt.

 

Foret au Pérou
La richesse de la forêt péruvienne
  • Le choix assumé du refus du mass balance pour une fabrication par ségrégation

Tous les chocolats Kaoka® sont fabriqués de manière ségréguée : c’est à dire que nos ingrédients équitables sont 100% tracés physiquement et ne sont pas mélangés avec du cacao non certifiés équitables. Nos clients et consommateurs ont ainsi la garantie que le cacao contenu dans leurs tablettes Kaoka ne participe pas à la déforestation.

 


 

Nous espérons que cet article vous aura permis d’en savoir un peu plus sur la déforestation liée à la production de cacao et sur les différentes actions menées par Kaoka pour s’assurer que notre chocolat n’est pas responsable de déforestation. Nous ne pouvons que vous encourager à être vigilant par rapport aux informations communiquées par les marques sur ce sujet.

Nous serions ravis de répondre à vos questions, vous pouvez nous contacter depuis notre formulaire.


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